Souvenir de Shinrinyoku et haïku au Fajas d’en Baillette

Respiration de la forêt
vitalité
cachée sous le silence.


La forêt me donne
je reçois humblement
secret de sa beauté.


Musique des feuilles mortes
on retient le souffle
période hivernale.


Infiniment tissés
couvrent le bleu du ciel
les branches des hêtres.

Si j’étais un singe
j’habiterai sûrement dans cet arbre.

Le vent me caresse,
toute cette beauté m’éveille
chants d’oiseaux si doux !


Emprisonnée des bois
symphonie grise et marron
esprit libre.


Veille sur la forêt
du haut de tes 500 ans
hêtre, esprit, gardien.

Calme de la forêt
retentit
bruit de ventre.


Brise fraîche
les branches nues se balancent
tambour qu’annonce le printemps.


Frôlé sur le bout du nez
abeille et moi
forêt d’hiver.


Tressé de ses branches
l’arbre insolite accueille sous sa protection
le lierre termine par élégance.


Dans le noir total
ronfle, ronfle, écoute toi
et soudain… Crac ! Boum !


Couche de feuilles au sol
discussions sonores d’oiseaux
repos hivernal.


Formes voluptueuses
mes mains errent avec envie
mon hêtre remarquable.


Nu de saison
racines ensorcelantes
hêtre majestueux.


Balade en forêt
comme perdu entre deux saisons
jusqu’à mon hêtre.

Auteurs : Akané, Corinne, Éric, Jérôme, Saé, Tchié, Carme.